Le terme « superaliment » sous-entend que certaines denrées sont particulièrement bien adaptées pour répondre à nos besoins alimentaires.
En effet, les teneurs en vitamines, protéines, antioxydants et autres principes actifs de ces aliments traditionnels semblent être l’œuvre d’un bon laboratoire à la pointe des connaissances en matière de nutrition !
Cette considération mérite pourtant d’être élargie : issus de la biodiversité et de l’ingéniosité de peuples anciens qui surent les acclimater et les transmettre à leurs descendants, nos superaliments se présentent à nous comme le témoignage d’une entente entre l’homme et la nature.
Bonne intelligence dont notre époque semble être démunie et, à la fois, prête à se relier.
Nos connaissances actuelles, à mesure qu’elles s’affinent, valident le bien-fondé des aliments, des méthodes de cultures, et de certains modes de vie ancestraux.
L’étude des superaliments, de leur histoire, de leurs écosystèmes, pourrait bien être l’amorce d’une évolution dans les rapports que nous entretenons avec ce qui nous nourrit.